« De la présidence allemande à la présidence française de l’UE : oser un agenda positif pour la Turquie et les relations transatlantiques »

En présence de Bahadır Kaleağası, Président de l’Institut du Bosphore et Michel Derdevet, Président de la Maison de l’Europe de Paris; avec la participation de Joachim Bitterlich, Ambassadeur (e.r.), ancien conseiller diplomatique du chancelier allemand Helmut Kohl, Professeur à ESCP Europe Paris et de Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l’IFRI, sous la modération de Didier Billion, Directeur adjoint de l’IRIS.

Le débat vise à réfléchir sur les questions suivantes: L’agenda positif entre l’Union européenne et la Turquie, proposé sous la présidence allemande du Conseil de l’UE en 2020 représente une opportunité pour mener vers des relations plus constructives et promouvoir des avancées concrètes sur la voie de la modernisation de l’Union douanière en alignement avec le Pacte vert européen et de la reprise du dialogue à haut niveau sur des sujets primordiaux tels que la sécurité, l’environnement ou la santé. La question des réfugiés y joue également un rôle important. Dans la perspective du Conseil européen des 16 et 17 décembre prochains et de la prise de la présidence tournante de l’UE par la France en 2022, comment maintenir le cap et éviter une relation transactionnelle en se focalisant sur des actions d’intégration européenne ? A l’heure actuelle où l’Union fait face au risque populiste tel que le concept «Forteresse Europe», quels sont les enjeux pour une relation renforcée entre la Turquie et l’UE afin de relever les défis sécuritaire, économique et migratoire ? De la «boussole stratégique» de l’UE, en quête d’autonomie stratégique, au « concept stratégique 2030 » de l’OTAN, quels sont les enjeux pour renforcer les relations transatlantiques dans un monde de concurrence géopolitique multipolaire ?

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